Dans mon article prĂ©cĂ©dent Ă propos de la crĂ©ativitĂ© par l’exposition, j’ai Ă©tĂ© repris sur des imprĂ©cisions et surtout par rapport Ă la diffĂ©rence entre la tonalitĂ© et l’exposition d’une photo. Je profite donc de cet article pour corriger et complĂ©ter mon propos prĂ©cĂ©dent.
DĂ©finitions
L’exposition
L’exposition correspond Ă la quantitĂ© totale de lumière reçue par la surface photosensible. Il en existe deux distinctes :
- L’exposition Ă la prise de vue,
- l’exposition au dĂ©veloppement de la photo.
L’objectif Ă atteindre lors de la première Ă©tape est de doser la quantitĂ© optimale de lumière nĂ©cessaire pour avoir la plage de tonalitĂ© la plus complète possible. Le fichier ainsi obtenu, permettra d’ĂŞtre travailler avec un maximum de souplesse sans risque de faire apparaĂ®t des imperfections tels que du bruit, des aplats de couleur… lors de la seconde Ă©tape.
La tonalité
La tonalitĂ© est l’aspect visuelle d’une image. Elle peut ĂŞtre :
- Sombre (Lowkey),
- Neutre
- Claire (HighKey).
Distinction à faire entre exposition et tonalité
Comme nous venons de le voir ci-dessous, ces deux notions n’ont finalement rien Ă voir entre elles.
La première concerne l’action technique permettant de garantir l’acquisition la plus qualitative en terme de nuance de luminositĂ© de la scène lors de la prise de vue.
La seconde, n’est que l’aspect visuel du rendu de celle-ci après dĂ©veloppement en terme de luminositĂ© dominante de l’image.
Quoiqu’il en soit, l’objectif de ces deux aspects est de garder la meilleure qualitĂ© de modelĂ© possible.
L’erreur Ă ne pas commettre (comme moi)
Lors de mon mon article prĂ©cĂ©dent, j’insistais sur l’importance d’avoir au final une photo retranscrivant l’ambiance que l’on avait ressenti lors de la prise de vue.
Pour ceci, il est donc nĂ©cessaire de bien dĂ©finir la tonalitĂ© de l’image finale que l’on souhaite et non l’exposition comme j’ai pu l’Ă©crire, car c’est au dĂ©veloppement de la photo que ce choix se concrĂ©tise.
L’erreur de sous-exposer ou de sur-exposer une image engendre automatiquement et irrĂ©mĂ©diablement une dĂ©tĂ©rioration de la qualitĂ© de celle-ci sans capacitĂ© ultĂ©rieure de la corriger.
Par contre, une photo correctement exposĂ©e, c’est Ă dire contenant l’intĂ©gralitĂ© des informations dans les tons sombres comme dans les tons clairs, permettra de subir avec un minimum de dĂ©gradation le post-traitement pour rendre l’ambiance souhaitĂ©e.
Illustration des dégradations
Apparition du bruit numérique suite à la remontée des bases lumières
Apparition des aplats de couleurs
Ce que je retiens de cette expérience
Il n’est jamais agrĂ©able de se faire reprendre par qui que ce soit. Mais ce n’est qu’un mauvais moment nĂ©cessaire Ă passer pour profiter d’une suite plus positive et Ă©panouissante.
Ne pas rester campĂ© sur ses positions et accepter d’accueillir le dialogue permet d’apprendre de ses erreurs et ainsi progresser. Dans ce type de situation, il est nĂ©cessaire d’ĂŞtre en prĂ©sence de deux Ă©tats d’esprits constructifs. Je tiens donc Ă particulièrement remercier Julien Colant pour avoir fait preuve d’altruisme Ă mon Ă©gard en prenant le temps de dĂ©velopper son propos initial.
Je considère avoir progresser dans mon savoir photographique. C’est pourquoi j’en profite pour ‘m’auto-fĂ©liciter » d’avoir Ă©tĂ© capable de me remettre en question le moment venu.
Je vous invite donc Ă faire de mĂŞme si l’occasion se prĂ©sente Ă vous. Il est clair que ce n’est pas facile Ă faire, mais c’est le bon prix Ă payer pour grandir dans nos passions.
L’expression « se dĂ©passer » prend tout son sens ici.