Exposition "Un regard contemporain" au salon de la photo de Paris 2019

Exposition “Un regard contemporain”

Lors du Salon de la Photo de Paris, en parallĂšle des aspects techniques innovants oĂč tous les fabricants principaux exposent leur derniers produits rĂ©volutionnaires, se trouve un ensemble d’expositions photographiques destinĂ©es Ă  mettre en lumiĂšre l’évolution de l’art de la photographie. “En mettant en valeur la partie contemporaine de la collection – depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000 – avec le paysage et le portrait, le Salon de la Photo souhaite mettre Ă  l’honneur ces collectionneurs passionnĂ©s qui, loin des engouements de la mode, accompagnent la crĂ©ation française et internationale”. L’exposition en question dans cet article s’intitule “Un regard contemporain”.

Il s’agit de la partie contemporaine des photographies collectionnĂ©es depuis plus de 15 ans par Florence et Damien Bachelot (respectivement mĂ©decin Ă  l’institut Curie et dirigeant d’entreprises). “De nombreuses photographies de leur collection tĂ©moignent Ă  la fois du regard de l’homme sur son environnement, mais aussi de la maniĂšre dont il l’a transformĂ©.” Leur collection rassemble des tirages de “photographes cĂ©lĂšbres : Henri Cartier-Bresson, BrassaĂŻ, Lewis Hine, Saul Leiter
 mais aussi de moins connus”.

Comment ont-ils construit la collection ?

Florence et Damien ont chacun leur propre mode de fonctionnement. Comme le dit Florence, “Damien est trĂšs analytique. Moi, je suis plutĂŽt coup de coeur. Mais souvent nous allons vers les mĂȘmes choses”.

Quoiqu’il en soit, ils ont respectĂ© deux “rĂšgles” essentielles lors de leur sĂ©lection. “Leur choix se porte prioritairement sur des tirages vintages et rares”. Cela a Ă©tĂ© possible “parce que c’est un art qui est trĂšs rĂ©cent, qui est passĂ© d’un art de l‘expression visuelle Ă  un art prisĂ© par les collectionneurs”.

Lors de recherche d’acquisition de nouvelles oeuvre, Florence procĂšde ainsi : “je me laisse plutĂŽt guider, non pas par le hasard, mais surtout par les rencontres que nous faisons”. Quant Ă  Damien : “Moi, je suis plus dans la gestion du budget, donc parfois nous ne sommes pas d’accord sur la prioritĂ© Ă  mettre”. 

Cette contrainte budgĂ©taire est cependant bĂ©nĂ©fique comme le fait remarquer Damien : “C’est toute la difficultĂ© et en mĂȘme temps cela oblige Ă  aller Ă  l’essentiel”. C’est donc ainsi qu’il reste extrĂȘmement attentif aux critĂšres suivants. “Sur la photo contemporaine, par nature, ce sont des tirages rĂ©cents, alors nous sommes, trĂšs attentifs Ă  la qualitĂ© du tirage mais, aussi au nombre de sĂ©ries. Quand une sĂ©rie dĂ©passe 5 ou 6, nous commençons Ă  ĂȘtre mal Ă  l’aise”.

Quelles sont leurs attentes de l’exposition au Salon de la Photo de Paris

Pour Florence et Damien cette exposition est une nouveauté pour plusieurs raisons.

  • “C’est la premiĂšre fois que nous voyons la partie contemporaine comme Ă©tant un tout”.
  • “j’attends avec impatience cette rencontre avec le public. Parce que quand 30 ou 40 grands amateurs d’art internationaux dĂ©couvrent la collection et regardent les tirages, je sais exactement ce qu’il va se passer : on est flattĂ©s. En revanche, la collection dĂ©couverte par un large public
”

De façon plus gĂ©nĂ©rale aux expositions, Damien constate qu’on “apprend beaucoup de l’oeil de l’autre par cette expĂ©rience”.

Parmi les photos qui seront exposĂ©es, il y aura aussi. “La petite sĂ©rie d’Adrien Boyer qu’on vient d’acheter et qui n’a Ă©tĂ© que peu vue est magnifique. Ce sont des petits formats et on se rend compte que la photographie contemporaine n’a pas besoin de tirages immenses pour faire de bonnes photos”.

Ce rapport Ă  la grandeur des tirages n’est pas une fin en soit pour Florence. “C’est intĂ©ressant d’en discuter, car je ne sais pas Ă  partir de quand ce choix de faire de grands formats est apparu et pourquoi”.

Et pour Damien, il y a deux raisons principales Ă  la mode des grands tirages. La premiĂšre est qu’avec le numĂ©rique, la qualitĂ© technique atteinte de nos jours, permet d’obtenir des tirages avec “de trĂšs grands agrandissements”. La seconde raison est qu’il “est plus simple de vendre une oeuvre trĂšs chĂšre quand elle est trĂšs grande”.

Quel est leur conseil pour les futurs collectionneurs ?

“Le conseil de base est qu’il faut collectionner ce que l’on aime sans chercher vraiment Ă  faire une collection ni chercher Ă  dĂ©pendre du regard des autres et surtout constituer un ensemble qui va se valoriser avec le temps”.

“Un jour, un journaliste m’avait interrogĂ© en me disant pourquoi tu collectionnes ça ? Et dans le « ça » il y avait un mĂ©pris absolu, car il trouvait que cela n’avait aucun intĂ©rĂȘt. On ne s’est pas remis en question. Je dirais Ă  la personne « vas dans tes coups de coeur, n’écoute pas les autres et Ă  partir du moment oĂč cela te fait plaisir de vivre avec, c’est le plus important »”.

Je vous invite donc Ă  venir vous inspirer, vous aussi, auprĂšs des diffĂ©rentes expositions que vous aurez l’occasion de visiter. Et pourquoi pas, venez vous rendre compte par vous-mĂȘme de la collection “Un regard Contemporain” au Salon de la Photo de Paris qui aura lieu du 7 au 11 novembre 2019 porte de Versailles Ă  Paris.

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CrĂ©dit photo d’illustration : SĂ©rie « Nantes vue par », 2013 de Ambroise TĂ©zenas.

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